Les étoiles les plus filantes – Estelle-Sarah Bulle

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«En juin 1958, une équipe de tournage française débarque à Rio de Janeiro. Dans les quartiers pauvres se répand la
nouvelle d’un drôle de casting : on recherche de jeunes comédiens amateurs noirs. A sa réécriture du mythe d’Orphée
et Eurydice, Aurèle Marquant a l’intention de donner pour cadre une favela vibrante de tragédie et de joie. Le réalisateur
a reconnu son Eurydice en Gipsy Dusk, danseuse américaine métisse rencontrée à Paris. Breno, footballeur brésilien au
chômage, sera Orphée; Eva, comédienne martiniquaise, et Norma, Carioca pauvre mais ambitieuse, seront les deux
autres visages téminins. Déjà les décors se montent les acteurs s’apprivoisent et les premieres scenes sont tournees sur des
airs chantés à la quitare. Cette effervescence artistique ne passe pas inaperçue : deux agents locaux de la CIA flairent
un coup à jouer avec la bossa nova, tandis que le film aiguise les intérêts du Brésil, mais aussi de la France de Malraux
soucieuse de se placer dans la competition internationale que constitue le festival de Cannes ». Editeur

Ce roman est une réflexion profonde sur l’influence de l’argent et des pouvoirs politiques sur l’âme et la liberté de
l’art.

Estelle-Sarah Bulle est née en 1974 à Créteil, d’un père guadeloupéen et d’une mère ayant grandi à la frontière franco-belge. Après des études à Paris et à Lyon, elle travaille pour des cabinets de conseil puis pour différentes institutions culturelles. Elle vit dans le Val-d’Oise.

Emilie Forestier, chroniqueuse littéraire.