BENIN/Cotonou

Partager

25 mars 2023 

Récit fictionnel du génocide des Tutsi du Rwanda : enjeu et intérêt pour l’Afrique post-génocide. 

L’an deux-mille vingt-trois, le premier mars à quinze heures, la CÈNE Littéraire en partenariat avec la Fédération Nationale du Livre ont organisé un café littéraire à la librairie Savoir d’Afrique.

Le café littéraire a abordé deux livres. Il s’agit de Murambi, le livre des Ossements de Boubacar Boris DIOP et la Danse du Vilain de Fiston MWANZA MUJIALA.

À 15h, Madame Adélaïde FASSINOU a présenté la Fédération qu’elle préside. À 15h 10 minutes Joël GLELE Représentant la Cène littéraire a présenté l’association.

À 15h 15 minutes, Jean Florentin AGBONA, fonctionaire au Ministère de la Justice et manager culturel a présenté l’ouvrage.

 L ‘image de l’horreur, des  exactions commises en 1994 au Rwanda. Des enfants enlevés à leurs parents et tués devant eux, des femmes violées, des hommes découpés avec des machettes. 

Le choc est immense. On pensait tout savoir du mépris des hommes pour la vie humaine. Mais non, dira le présentateur.

Le génocide va au-delà de tout… 

Plusieurs intellectuels béninois présents au café littéraire se sont exprimés. 

– Monsieur Denis AVIMADJESSI, ancien conseiller à la communication de la présidence du Bénin :  » ce génocide doit être raconté encore et encore ». 

– Monsieur Josaphat, journaliste beninois : « le génocide des Tutsi du Rwanda n’est  malheureusement pas de la fiction, c’était une  réalité ». 

– Monsieur Noël ALAGBADA , ancien journaliste et ancien Directeur de la presse écrite, époux de la grande écrivaine béninoise Adélaïde FASSINOU:  » aucun pays n’est à l’abri. Il faut apprendre la tolérance ». 

S’agissant du deuxième livre présenté,  La Danse du vilain, il a été résumé à 16h 20 minutes par DAH-SONON Paterne, étudiant en première année des lettres modernes. 

Pour Madame Adélaïde FASSINOU, Présidente de la Fédération Nationale du Livre, ancienne fonctionnaire internationale à la retraite, il s’agit-là d’un livre très complexe, accessible aux spécialistes de la littérature. 

Mme Ana BAï DAGNIVO , Professeure certifié des lettres à la retraite et grand prix littéraire du Bénin, a abordé dans le même sens. C’est un livre difficile à lire dira-t-elle. 

Monsieur Noël ALAGBADA réplique en disant : << Quand on parle de ces deux pays , on ne peut qu’ écrire un livre compliqué>>. 

Étaient également présents  Mme Laura MACLET, attachée de coopération pour le français, venue avec son époux. 

Merci à la radio CAPP-FM et à la Télévision Nationale ORTB.  La rencontre a pris fin à 18 heures.